Il est maintenant scientifiquement démontré que la consommation d’alcool pendant la grossesse peut avoir des conséquences sur la grossesse et aussi sur le bébé à naître. Les dommages causés par l’alcool à l’embryon et au fœtus varient en intensité en raison de divers facteurs: ces effets pouvant se manifester de façon légère à sévère selon la durée et le degré de consommation, se mesure donc sur un continuum , un spectre.
Le trouble du spectre d’alcoolisation fœtale, l’une des formes sévères de TSAF, et toutes les conditions autrefois appelées EAF (effets de l’alcoolisation fœtale ).
Certaines personnes utilisent aussi l’acronyme ETCAF (Ensemble des troubles causés par l’alcoolisation foetale), traduction peu heureuse de l’appellation anglophone Fetal Alcohol Spectrum Disorder. La sévérité des dommages dépend de plusieurs variables, mais est notamment directement corrélée à la concentration d’alcool dans le sang maternel. Comme personne n’est en mesure de garantir un seuil sans danger de consommation, à l’instar de la Société canadienne de pédiatrie, SAFERA recommande de ne pas faire courir de risques au bébé ; une grossesse sans alcool est la seule façon de prévenir le TSAF.